• Fictions mobiles


    Fictions mobiles est un projet d'affiches de films fantasmés, qui viennent se glisser parmi d'autres affiches de films (réels), dans le paysage urbain des devantures de cinémas.

    Fictions mobiles est aussi un blog, sur lequel l'internaute est invité à écrire et inventer les synopsis, scènes, dialogues ou ambiances que lui inspirent les affiches...

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Ways of mind

     

     

     

     

    Ce travail prend pour point de départ la contrainte de raconter une histoire en trois actes en essayant d'agrandir ou de rétrécir le plus possible l'ellipse entre chaque photo. Les personnages appartiennent au registre du cinéma contemplatif et de l'image-temps chère à Gilles Deleuze. Démotivés, les personnages sont au bord d'une rive, d'un chemin, sur le point de partir ou errant dans un paysage qui prolonge leur "être au monde".

    L'utilisation d'un appareil Lomo et d'un Polaroid rendent la photo incertaine et mettent le photographe dans une posture de fragilité aussi intense que celle des personnages. L'immédiateté de la photographie instantanée lui confère un aspect tactile, comme s'il devenait possible de toucher la lumière.


     

     

     


    votre commentaire
  • Lumière silencieuse

     

    Jusqu'à quel point une image reste-t-elle lisible ? Que peut-on lui enlever pour qu'elle ait encore un potentiel narratif ? Cette série, qui puise ses références dans les travaux d'Hiroshi Sugimoto ou encore Matthew Pillsbury, questionne la matérialité de l'image : sur un écran de cinéma, beaucoup d'images sont venues "s'imprimer" sans que l'on puisse les emporter ni les toucher, si ce n'est mentalement. L'image demeure une "projection" de lumière, elle n'existe qu'au travers de nos désirs.

    Cependant, l'effacement de la fiction demeure visible, questionnant la capacité de la photographie à retenir l'écoulement du temps. Cette capture instantanée du mouvement lui confère une vibration quasi tactile et lui permet d'aspirer à une picturalité pure.

     

     

     


    votre commentaire